J’ai cherché à vous livrer le plus intime de mon être. Les autoportraits ne suffisaient plus, les nus ne parlaient que de mon enveloppe. Alors j’ai rassemblé toutes mes radiographies accumulées au cours de mes accidents de vie. Je les ai torturées, physiquement, chimiquement puis reproduites. Elles dévoilent au delà de ma peau, au delà de ma chair. Elles vous livrent ma structure, ce qui fait que je tiens encore debout. Peut-on résumer un être à son squelette ? Certainement pas. Mais ces clichés m’exposent sans artifices, sans contrefaçons à votre regard perçant.